Cloud de confiance : comment dépasser les obstacles pour avancer ?

Face aux enjeux croissants de souveraineté, de cybersécurité et de conformité, le cloud de confiance s’impose comme une priorité stratégique pour les organisations. Mais cette ambition se heurte encore à plusieurs obstacles sur le terrain.

Pour mieux comprendre la réalité du marché, Markess by Exaegis – cabinet d’études spécialisé dans la transformation numérique des organisations – a mené une enquête auprès de 122 décideurs au 1er trimestre 2025. Objectif : identifier les besoins, freins, niveaux de maturité et attentes autour du cloud de confiance, côté public comme privé.

L’e-book issu de cette étude propose un état des lieux complet, ainsi que des clés pour structurer votre propre démarche.

Des attentes fortes mais peu concrétisées

Les résultats de l’étude menée par Exaegis Markess sont sans appel : 78 % des décideurs interrogés placent la protection et la sécurité des données au premier rang de leurs priorités, juste devant le besoin de souveraineté et de contrôle sur les données (67 %). Ces chiffres confirment une tendance de fond : dans un monde où les cyber menaces, les obligations réglementaires et les tensions géopolitiques s’intensifient, les organisations cherchent à mieux maîtriser l’hébergement et la circulation de leurs données sensibles.

Mais dans les faits, seules 16 % des dépenses cloud sont aujourd’hui allouées à des solutions de confiance. Une donnée qui fait écho à un autre chiffre significatif : seuls 27 % des répondants déclarent utiliser actuellement une offre qualifiée de « cloud de confiance », alors même que 71 % disent l’avoir intégrée à leur stratégie numérique. Il y a donc un écart encore marqué entre les intentions stratégiques et la mise en œuvre concrète.

Pourquoi un tél décalage ?

On pourrait croire que le coût est le principal frein. Pourtant, la contrainte budgétaire n’est citée que par 42 % des répondants. Le vrai obstacle, c’est la perception d’un écosystème moins riche : 78 % estiment que les catalogues de services des fournisseurs de cloud de confiance sont moins fournis que ceux des hyperscalers. Un point de comparaison qui joue en défaveur des solutions françaises ou européennes, encore en phase de montée en puissance face aux géants américains du cloud public.

Autre frein : le manque de clarté sur les exigences techniques et réglementaires (68 %). Nombre d’acteurs peinent à identifier les solutions réellement souveraines et à comprendre les impacts juridiques liés, notamment, aux lois extraterritoriales.

Des critères de sélection toujours plus exigeants

Dans ce contexte, les critères qui orientent les choix des organisations sont révélateurs. Pour 68 % des répondants, la priorité est donnée aux solutions cloud qui respectent le cadre juridique européen, immunes aux lois non européennes. Viennent ensuite la localisation du siège du fournisseur en France ou en Europe (64 %) et la qualification SecNumCloud délivrée par l’ANSSI (61 %).

Mais au-delà de la sécurité pure, on observe une montée en puissance de critères élargis de confiance : interopérabilité, réversibilité, support localisé, et même impact environnemental maîtrisé. La confiance s’apprécie désormais sur un spectre large, qui dépasse la seule dimension technologique.

L’accompagnement, un facteur déterminant de maturité

La majorité des répondants reconnaissent que le niveau de maturité reste très hétérogène. Ceux qui réussissent à avancer sont ceux qui s’entourent de partenaires capables de :

Chez adista, nous avons pleinement conscience de cette complexité : c’est pourquoi nous accompagnons nos clients avec une approche à la fois pédagogique, structurée et opérationnelle. Nos équipes sont formées et certifiées sur les technologies cloud les plus exigeantes, avec un ancrage souverain fort (infrastructures opérées en France, certification HDS, expertise cybersécurité…).

Le cloud de confiance ne peut plus rester une ambition lointaine : il devient un levier indispensable pour protéger son activité, bâtir une infrastructure numérique résiliente, et répondre aux attentes en matière de transparence.